theendlessknot

putting thoughts into words regarding the entangled state of mind which is my existence


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Le Bruit

J’écoute le bruit de la forêt

Qu’est-ce qui se passe?

Je vois le soleil qui saigne
Tout avait l’air du silence
Les arbres avaient été dormir
Dessous le choc collectif des animaux
Qui craignent du bruit mystérieux
Il crisse comme un cauchemar
Quand l’histoire se termine
Et personne ne comprend

Qu’est-ce qui se passe?

Parce-qu’on se réveille trop tôt

Ainsi, je cours à la maison
La maison de la peur
Où il m’attend encore
Je sais que mon destin ne bougera pas
Mais je le frappe avec la force
D’un soldat qui battre lui-même
Après la guerre
Ou un sans-abris
Qui reconnaît qu’il n’a nulle part où aller

Alors le bruit qui tombe
Autour de la forêt
Il n’arrête jamais
C’est le cri de la raison
Qui personne ne peut pas éteindre
“Depuis le jour qu’il tout dévale”
Et qui se rend nos existences déraisonnables
L’air est venu sale avec le désordre
Nous avions été essayer nous protéger
Mais cela n’aide pas

“Protège-moi…“

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If anyone is wondering, my poems are often inspired by song lyrics that I read from my favorite artists. I like to draw up visual images from the concepts which are spoken of. I think this poem captures the feeling of the song, but

I’d love some feedback/corrections if anyone has them!

Here are some of the lyrics in the song, “Protège-moi,“ by Placebo:

“C’est le malaise du moment
L’épidémie qui s’étend
La fête est finie on descend
Les pensées qui glacent la raison
Paupières baissées, visage gris
Surgissent les fantômes de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudis qu’on appelle maison”

“Sommes nous les jouets du destin
Souviens toi des moments divins
Planants, éclatés au matin
Et maintenant nous sommes tout seuls
Perdus les rêves de s’aimer
Le temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seuls”

You can listen to it here.